Translate

jeudi 28 mai 2015

Le chiffre du CYGNE

Le second chiffre formellement identifié

Avant d'entamer le vif du sujet, j'aimerais commencer par un préambule.
En effet, je viens de me rendre compte aujourd'hui que je peux ne pas être compris par mes lecteurs et interlocuteurs, en premier lieu par mes compatriotes kabyles, pas seulement ceux du pays, mais aussi par ceux de la métropole (la France quoi !) même si on fait usage de la même langue. Il est vrai que j'ai moi-même évolué depuis des décennies dans un milieu différent (URSS, Russie), et il serait probablement plus facile aux Kabs évoluant en Amérique du Nord de me comprendre car ils doivent avoir à peu près le même recul que moi (les grands espaces le font, c'est un élément de culture générale par ici :)). J'exagère peut-être le problème, mais j'avoue que c'est un os pour moi : à quoi bon écrire si on ne vous comprend pas ? Toujours est-il que je fais de mon mieux pour faciliter la lecture et la rendre plus intéressante. Il y a une seule exigence particulière pour comprendre les billets de ce blog : il faut savoir enchaîner comme le fait votre humble serviteur ; on peut lire et relire le texte si nécessaire, mais il faut absolument pouvoir enchaîner rapidement pour suivre le fil du billet. J'espère que mes efforts comme les vôtres ne seront pas vains :)

Passons maintenant au vif de notre sujet du jour, à savoir les chiffres. Les chiffres sont fabuleux, des oiseaux fabuleux. On a déjà évoqué dans le billet précédent Thanina (faucon femelle), la reine des oiseaux et la rein de beauté féminine. Tout ça est dans /FR/ de ifer (aile, feuille), afrux (oiseau) en kabyle, qui serait la racine de beauté, idem en ancien égyptien NFR dans Nefertiti par exemple. La racine /SR/ de asaru (ceinture) serait celle de la Clef, mais aussi de la Chaîne et des Suites comme celles de Leonardo Fibonacci l'Italien de Bougie la capitale kabyle, on reviendra à part sur ce sujet.
Le kabyle utilise yiwen/yiweth (un, premier ?), sin-snath (2, second) et au-delà les noms des chiffres interfèrent avec le masri (arabe égyptien) et l'arabe. Par ailleurs, le kabyle utilise snath-snath (deux par deux) pour noter justement un enchaînement par paires/couples, ex. de soucis dans la chanson de Fahem. Le kabyle partage avec l'argot "arabe" nord-africain et l'arabe  le terme zwadj (mariage, noces), zawesh (moineau), mais quand il s'agit de dire 2 000, l'arabe utilise alfein (deux mille) tandis que le kabyle opte pour zudj alef., càd couple d'alfa Et ça, ça veut tout dire car la réalité du terrain bouscule toutes les théories des fossoyeurs de l'histoire, notamment celle des chiffres (0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9) qu'ils attribuent à tort aux arabes qui ne les ont jamais utilisés, même pas en Egypte ! 
Vous voulez voir le chiffre-oiseau, les deux fabuleux ? Le voici, il est beau en plus :
Quel chiffre vous rappelle-t-il ?
Le voici, au cas où :
Pourquoi le Cygne (Swan en anglois) pour le chiffre Deux (2) ?
Car c'est le symbole de l'alliance à vie, le cygne est monogame, donc couple, fidélité, etc.
Ce chiffre 2 rappelle quelle lettre latine ? Possible que ce soit S ou Z, mais très certainement Q - bizarre, c'est par le 2 que je transcrivais le Q majuscule, comme mon frère aîné :) - comme dans le latin Catena (chaîne) et surtout le kabyle Qen = attacher, lier, un verbe qui décrit parfaitement le Couple - plus on a Sin (2) et Sen (savoir) en kab -, CTN/QTN de chaîne/lier qui devraient avoir une relation avec le Coton et peut-être la Soie, du ver de soie, de la chenille.

Vous comprenez ce que ça veut dire ? Que la Soie associée à la Chine (qu'on associe à l'orange - tchina en kab) est dans la bougie ou/et la mèche de bougie, et bien entendu c'est le nom de la capitale kabyle Bougie, Vegayeth en kab, étroitement liée à l'histoire des chiffres par les suites de l'Italien Fibonacci. Par Yemma Gouraya et tous les Saints de la Kabylie, c'est un moment décisif dans notre histoire qui nous mènera droit, je vous le promets, vers la Renaissance kabyle ! Les chiffres honteusement désignés par les "chiffres arabes" par les motherfuckers, sont géographiquement entre Bougie et Alger, càd en Kabylie. Il en va de même pour les lettres, càd l'alphabet, le phénicien d'abord, le latin ensuite que l'on sera en mesure d'expliquer du haut du mont Gouraya. C'est vous dire que la Kabylie est intellectuellement en mesure de revenir dans le jeu (et l'histoire) et de concurrencer les cultures les plus fortes de son voisinage de la rive nord de la Méditerranée. Vous pouvez tout ignorer de ce qui a été dit plus haut, mais ça, il faut le retenir, j'insiste !   
Thanemirth nwen.