Translate

mardi 6 octobre 2015

Le Kabyle Universel

Au nom du Père...

Prologue
D'aucuns rêvent de trouver la "formule magique", certains y sont même arrivés :) On ne va pas tourner autour du cône kabyle, car le rêve kabyle est en passe de devenir une réalité. On peut désormais le caresser, ce rêve d'un enfant du pays kabyle de numériser sa langue, et ses (autres) langues, universel qu'il est !, dans l'espoir de porter un jour sa Kabylie, et sa Méditerranée en général, sur le toit du monde, probablement le meilleur moyen de lui garantir une Renaissance 

Voici la "formule du Kabyle universel" qui nous permettra, et là j'en suis convaincu, d'expliquer des découvertes de Newton (gravitation, spectre de lumière visible) et de classer et numériser la langue kabyle, et probablement toutes les langues de l'humanité ; de retrouver l'origine du calcul, des poids et mesures ; l'origine du zéro, des chiffres et des nombres ; ainsi que l'origine des langues et la pépinière des lettres de l'alphabet et des mots. Ce symbole égyptien est exceptionnellement génial, on ne peut pas tarir d'éloges à l'égard des anciens Égyptiens et on leur doit être reconnaissants et honorer leur mémoire. 
Voici l'hypothèse de travail dans sa forme vulgarisée qui consiste à dire qu'il existe une matrice, un "système de coordonnées" des langues des hommes, et plus exactement, les lexiques de ces langues peuvent être classées suivant un système linguistique binaire (0-1), donc numérisés :
Per-Ankh appelé ici et sur l'ancien blog, le binaire égyptien  
Si vous avez suivi les derniers billets sur ce blog à compter de La théorie (kabyle) du cône, vous n'aurez pas de mal à comprendre la dimension fantastique de ce "binaire égyptien" Per-Ankh et la pléthore de notions (lambda, pyramide, alphabet, univers, etc.) qu'il contiendrait. 
Conventionnellement, on a Per = 0 et Ankh = 1.
Per et Ankh peuvent être opposés (antonymes, par ex.), concorder (synonymes, par ex.) ou être complémentaires (affixe l'un pour l'autre, par ex.). C'est la première approche de ce "binaire égyptien" qui n'exclut donc pas certaines corrections à l'avenir.Pour mieux illustrer notre hypothèse, nous avons besoin d'exemples concrets. En voici, en voilà !

Pyramis
L'étymologie officielle nous dit que pyramide serait issu du grec pyramis, puramis "gâteau de miel et de farine". C'est un indice ce gâteau, tout comme le miel et la farine (de semoule). Dans notre système numérique ou "binaire égyptien" Per-Ankh, PR ou Per/Pyr- est le préfixe de pyramide, pyramis ; logiquement Ankh serait dans -mis ou mi. L'idée consiste à replacer Per-Ankh dans un contexte concret, dans ce cas précis, par rapport aux indices-ingrédients : gâteau de semoule + farine. Et là, il faut être au moins polyglotte, universel de préférence.
Ce pyramis grec, gâteau de farine et de semoule, existe même de nos jours, surtout à Alger : qalb-louz (en arabe littér. "coeur d'amande"), un gâteau fondant de semoule et de miel, parfumé à la fleur d'oranger. La forme arabisée du nom de ce gâteau n'a aucun intérêt, par contre on y voit facilement le Per- sous une autre forme WR,UR en kabyle/berbère qui désigner le "coeur" (ur', ul') - pour pulple et chair aussi -, et la farine de semoule (awren). Ankh que l'on suppose être le miel dans ce cas précis, 3asel "miel" en masri/arabe n'a aucun intérêt, par contre Ankh se voit dans l'abeille nahla en masri/arabe ! Pour le kabyle, le miel est tha-ment, tha-mett, qui nous donne pas de résultats dans l'immédiat tant qu'on en a pas déduit la racine. Pourquoi Luz (amande) dans ce gâteau "coeur d'amande" des pâtissiers algérois ? probablement, Noix ou Orekh (noix) en russe vont s'aligner sur Ankh. Luz (amande) en masri/arabe, utilisé en kab aussi, est comparable à lux, luz (lumière) en romances pour le sens de Fondant comme le miel, ou la noix (amande) ou comme la lumière qui coule. Bref, ce gâteau algérois de semoule et de miel dit "coeur d'amande" pourrait être un "coeur fondant", coeur d'amoureux normalement :) Il y aurait Amour dans le nom de Pyramide !
Pie
Ce n'est pas fini avec les viennoiseries - ce mot tient de Vienne, vous dites ? et si c'était de noix, nois- ? - et les arômes ! Le gâteau en anglois, Pie, est clairement Per- de notre binaire Per-Ankh. Très probablement, la "cerise sur le gâteau" se déclinerait comme "ankh-per", où Ankh est la cerise ou griotte (tha-knisya en kab), et la couleur d'Ankh serait le rouge apparemment.
Vous allez maintenant comprendre pourquoi mon scepticisme concernant l'anglois, que je perçois souvent comme une langue romane travestie (sorry, folks !). L'anglois utilise Pain pour dire Peine en fr., mais ce Pain anglois c'est aussi le Pain en français ! Il suffit de situer sur le binaire Per-Ankh la racine kabyle correspondante GR ou QR de pain (aghrum), qereh (peine, douleur aiguë), etc. Et la pomme en anglois, Apple, va s'aligner sur Per- dans notre système binaire. Leur pie (gâteau) serait aussi probablement un terme français ou latin travesti.

Orange
Et puis ça devient quasiment un jeu d'enfant avec une orange mécanique ! PR ou Per- égyptien a trouvé écho en kabyle pour laracine WR, WRG (awragh)  "Or, Jaune", et en sémitique SPR asfar (jaune) en arabe et séphor (?) en hébreu ; et bine entendu Zero (sifr en masri/arabe), Chiffre. Voici l'aromat de notre binaire égyptien :
Per-Ankh ~ Orange, ou bien Orange = Per-Ankh (Ang)
On peut supposer clairement que le terme Orange désigne la Pomme d'Or  ou Pomme Jaune (Per- = indice WR en kab/berbère de jaune/Or), ce sont les pommes d'or des Hespérides. Rationnellement, ça fait penser au chiffre d'or, ou plutôt le Nombre d'Or., qui doit se retrouver dans la Pyramide de Kheops à Gizeh, et pas seulement dans Per- ! Voici notre binaire Per-Ankh qui expliquerait peut-être le sens de "bougie" ou "cire d'abeille" (Ankh ?) dans l'histoire ou la légende de l'apparition de la Suite de Fibonacci liée étroitement au nombre d'or et à Bougie, la capitale de la Kabylie.
Apfel-Sin "pomme de Chine" ou Oraneg en allemand; néerlandais, russe va aussi s'aligner sur Per-Ankh. C'est à dire que Chine (Sin), et la couleur Jaune doivent se retrouver soit dans Per-, soit dans Ankh. C n'est pas que l'orange douce (dite "tchina" en kabyle et en argot nordaf) ait pour origine la Chine (des mandarins et mandarines :)), mais que le mot Chine signifie simplement Or/Jaune (c'est Per- dans notre système binaire), voire Shine (brillant)  en anglois - brillant/brûlant/éclair WRG en kabyle, interfère avec l'arabe pour WRQ "feuille", barq "eclair", donc ifer (feuille, aile) en kab qui serait plus proche du Per égyptien,  ou carrément Sun (Soleil) en anglois.
Bref, l'orange n'est pas une "pomme de Chine" (apfelsin en all.), mais une "pomme d'or", "pomme brillante/brûlante/chaude/jaune-orange/de soleil", pomme juteuse peut-être. 
NB : remarquez que l'autre friandise, zlabia, est de couleur orange aussi :))) Et puis, Per-Ankh (maison de vie) ça fait aussi Orangerie (jardin des Hespérides ?), qui pouvait s'y attendre ?

Saveur
Il faut "savoir savourer" : n'y-a-t-il pléonasme ? Et si le savoir était saveur, et la science un sixième sens ou bien les 5 sens au même temps qui expliquerait l'origine de la palme khamsa en Egypte et en Afrique du Nord ? On sait que le Camembert et l'orthographe est ce qui a de mieux dans le savoir-faire français, on apprécie, mais pensez-bien que le terme greco-latin Orthographe (bon scribe, écriture droite) se retrouve aussi dans Per-Ankh, probablement Per pour Orthos "droit" et Ankh pour "écrire".
Pour vous les fêtards et hédonistes et autres Méditerranéens, Per- indique les jours de fête, les jours fériés - il n'est pas dit s'ils sont chômes payés :) - , les jours de repos (week-end) selon le calendrier de chacun. Pour vous les Japonais et autres Allemands, Ankh indique clairement le labour, le jour travaillé, le jour ouvrable (la semaine). 
Dimanche, domingo, domenico en romanes, c'est Per-Ankh "maison (de) vie" mais en ordre inverse : Ankh-Per pour "jour de repos" au lieu de "vie (de) maison", on suppose. L'anglois sunday (jour du Soleil) pour le jour de repos, laisse supposer que Per- aurait un lien avec le soleil (dieu Ré, Ra chez les anciens Egyptiens)

Pater Noster
Vous voulez que je sois sérieux ? Bon, silence religieux alors !
Per-Ankh nous indique clairement que le monothéisme était né en Egypte ancienne, et les hypothèses de certains qui veulent le remonter à Akhenaton sont des conneries, que dire alors du plagiat des "trois grandes religions" monopolistes (monothéistes) qui ont vulgairement passé outre "les droits d'auteur" en dénigrant l'immense Egypte ancienne et revendiquent insolemment la paternité du monothéisme. Bullshit, va !
Per-Ankh contient,  facile à deviner ; l'arc-en-ciel (raindow en anglois, radouga en russe), et Archange, où Per est Archi et Ankh est Ange (messager), par ex. Gabriel. On y reviendra ultérieurement pour le détail. Une autre notion religieuse de taille s'y trouve aussi :
Per-Ankh ~ Pater-Noster "Notre Père
C'est la prière d'ouverture chez les chrétiens (ou d'un hymne national dans les pays royalistes), son équivalent chez les musulmans serait la fatiha, nom jusque-là rapproché de la divinité égyptienne Ptah "celui qui ouvre" mais qui doit être soumis au test du Per-Ankh. A titre de comparaison, la vraie expression sémitique-arabe d'ouverture (prière, avant le repas ou tout commencement de quoi que ce soit), c'est bismillah ou bi-ism-Allah, càd "au nom de Dieu", et cette formule pourrait être celle de Per-Ankh aussi "Dieu ou Père - nom" donc "Au nom du Père...", et par exentension, "Au nom de Dieu...".
Per-Ankh (maison de vie) expliquerait aussi un mot synonyme d'espoir :
Per-Ankh ~ Re-Naissance ou Renaissance, Résurrection 
Où Re- serait le PR, Per- égyptien, et Naissance le Ankh (vie). 

Ainsi se termine le premier volet (de présentation) de la théorie de la "relativité" linguistique, lorsque les mots et lettres sont évalués relativement au "binaire égyptien" Per-Ankh. A suivre.

Épilogue
M'est revenu en mémoire, ces derniers jours, un souvenir de mon enfance lointaine, mon "petit Robert", un vrai "poilu" car il devait dater de la première guerre de 14-18 et il y en avait autant de pages à l'intérieur de ce dictionnaire, rescapé de je ne sais quelle grange de parent ou de voisin. Histoire de dire par où commençait jadis le savoir dans le pays kabyle, toujours avec un outil 'faute de mieux" pour affronter en solo ni plus ni moins le monde moderne, y compris la langue de Molière. Néanmoins, la cognition de l'enfant kabyle universel de l'époque palliait le manque de moyens. Aujourd'hui, en découvrant ce qui se cache dans tel ou tel mot ou hiéroglyphe, et en déchiffrant le Per-Ankh, je ne jubile pas, mais je suis soulagé. Soulagé d'avoir passé les écluses du doute et de ne pas avoir failli, surtout qu'en ce moment c'est la ligne droite qui s'ouvre pour aller au bout du rêve kabyle...Les chemins du savoir sont des chemins qui montent, pas de quoi effrayer l'enfant kabyle universel "vieille école", forcément un "Premier homme" qu'il soit l'aîné ou le cadet parmi les fils. La niaque peut lui venir de toutes parts, à chacun sa raison. La mienne est en grande partie "au nom du père...", persévérance et efforts à la mémoire de feu mon père Mohand-Arezki, puisse-t-il reposer en paix. Du "petit Robert" 14-18 au Cap Carbon des Lumières avec la langue kabyle numérisée, bientôt j'espère, les chemins qui montent kabyles se seront transformés en voie royale, avec la gravitation du bon côté cette fois, qui pourra remettre la Kabylie dans le sens de la marche de l'histoire et la propulser sur le toit du monde. Histoire de rendre justice aux justes, comme on vient de le faire en honorant la mémoire des anciens Égyptiens et leur oeuvre (formule) géniale Per-Ankh.